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Café Arsène

Il était temps d’aller rendre visite aux gentlemen gourmands Fabrice Barry et Michaël Ballay, histoire de cambrioler de quelques coups de fourchette leur nouvelle cantine à deux pas de l’opéra : le Café Arsène. Avec son esprit bistrot des années 20 et un hommage au plus célèbre des voleurs – Arsène Lupin dans les falaises d’Etretat – vous n’en ressortirez pas la dent creuse ! IMG_8582

« Café Arsène ce n’est pas un bistrot, pas un café, pas une sandwicherie, pas un salon
de thé… C’est un peu tout ça à la fois ! Nous l’avons imaginé dans l’esprit des anciens bistrots-comptoirs où l’animation ne s’arrêtait jamais ! Un lieu vivant et populaire pour avaler un café accoudé au zinc, manger un morceau vite fait, grignoter un gâteau en lisant le journal, bavasser avec le taulier un verre de rouge à la main… Nous livrons tout simplement notre vision de l’hospitalité. » expliquent Fabrice et Michaël.

Les patrons, on les retrouve en salle, de vrais bistrotiers par passion après avoir ouvert leur premier bistrot, l’Escarcelle. L’Arsène, c’est qui alors ? Non, ce n’est pas un grand-papa mais le fils de Fabrice, au prénom à l’évidence rétro-cool-chic qui fera bien des envieux chez les Kévin et inspirera certainement les bobos du quartier.

Atmosphère cool. Dès que l’on va chez Arsène, on sent les good vibes de la maison avec une déco sobre et efficace : pierres apparentes, sol en béton, tables gris anthracite et comptoir en bois. Du bleu sombre, du rose poudré, en écho aux tableaux des falaises de la côte d’Albâtre (il est temps de relire L’Aiguille Creuse de Maurice Leblanc). Point d’orgue : le lustre de papier pour diffuser la lumière comme une éclaircie au travers des nuages du tumulte urbain. Un grand coup de chapeau à Diane et Thomas, les jeunes designers de l’Atelier Dito et l’ami artisan-tâpissier Xavier Forêt pour ses banquettes possessives en cuir (essayez d’en partir, impossible, tellement on est bien…)

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Une cuisine rock’n’roll et sentimentale. Chez Arsène, c’est Jonathan Alvarez au piano avec une cuisine généreuse et authentique, où les produits sont chéris, dorlotés et servis sans chichis. Du bon, du frais, du comme-on-aime. Le goût du vrai. Tombé dans le haut du panier dès le plus jeune âge, le chef a fait son chemin dans les grandes maisons. En 1999, il rejoint la brigade rigoureuse de Michel Rostang et en 2004, le Crillon, sous les ordres de Jean-François Piège. Tout ça, c’est derrière lui, et le voilà à Lyon pour une nouvelle aventure en toute simplicité. En tout cas, dans ma salade niçoise, j’ai trouvé beaucoup d’amour et de goût, en toute simplicité comme si je mangeais les haricots verts du jardin de mon papy. J’ai fini par dévorer mon clafoutis aux cerises NON-dénoyautées (après le carbonaragate, je propose un clafoutisgate ??)

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Salade niçoise

Cocorico. Petites précisions chauvines : Arsène sert son ristretto made in Mokxa (encore eux ! à relire dans les Sophisticafés de presqu’île), la bière n’est autre que la Canute Lyonnaise, les légumes des Jardins de Vartan, la viande chez Bello et les poissons aux Halles de Lyon par Durand… et on peut même acheter une tablette du Chocolat des Français.

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Formule sandwich + salade ou dessert + boisson sans alcool : à partir de 12€ / Sandwichs : de 5,50 à 8€ / Entrées : de 7 à 9€ / Suggestions quotidiennes : à partir de 15€ – desserts : 7€ / Vins au verre : de 3,5 à 6€ / Bouteilles : de 17,5 à 30€

Café Arsène, 5, rue du Garet 69001 Lyon 04 72 100 799 / Du lundi au vendredi de 8h à 18h / Le samedi de 10h à 18h www.cafe-arsene.fr

Séverine Eberhardt.

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