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Max et Léon – le Palmashow part en grande vadrouille

Les petits gars du Palmashow, on ne peut que les aimer. Que ce soit dans les parodies de Very Bad Blagues, ou lors des Folles Soirées, on sait enfin qui passe à la casserole du duo d’humoristes après les bobos et leur sacro-saint quinoa. Un clip parodiant les rappeurs de PNL pour se mettre en jambes, une 3ème « Folle Soirée » dans la petite lucarne et surtout un long-métrage à venir en novembre : La Folle histoire de Max et Léon, une comédie d’aventures où ils tiennent les deux premiers rôles et dont ils ont signé le scénario.

Rencontre avec David Marsais, Grégoire Ludig, Jonathan Barré et l’équipe du film La Folle histoire de Max et Léon : pas de T-shirt à fleurs, mais une vraie comédie complice, de la bonne humeur communicative et surtout les vannes d’une génération.

 

Beaucoup de décors, pléthore de comédiens (Monsieur Poulpe adorable comme toujours, Christophe Lambert, Florence Foresti, Dominique Pinon, Baptiste Lecaplain et de nombreux guests), des scènes ultra-rapides, des chorégraphies réjouissantes, des fausses affiches naz… La folle Histoire de Max et Léon, c’est une épopée avec une vraie réflexion sans la volonté de faire un docu sur la seconde guerre mondiale.

Grégoire : « Quand on a commencé à l’écrire, il n’y avait pas eu tous les évènements encore. On sentait une tension, c’est vrai… On aimait prendre ces 2 gars qui représentent un petit peu notre génération, souvent très peu engagée. Ils restent très humains finalement. Je reste plutôt optimisme sur la France. »

David : « Oui, c’est ça : réagir juste humainement à une situation. Après, on a joué aussi sur le côté franchouillard : ça les empêche pas de gueuler ! »max et león - iamnotablog - palmashow

Quand on traite de la guerre, on traite des morts : comment abordez-vous ce sujet ?

Jonathan : « Le dramatique est évacué. Quand tu fais un film sur la guerre, tu peux pas passer outre sur les morts. Les méchants meurent à l’écran, c’est très froid, alors que pour le peloton d’exécution, les morts sont en off. On ne peut pas tout aseptiser, tout formater ! »

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C’est plus dur de faire marrer les gens maintenant ?

Bernard Farcy : « C’est toujours plus dur, c’est l’enfer. C’est terrible de faire rire. J’ai une théorie là-dessus : quand à la fin d’une phrase comique, vous ne faites pas rire, plus personne ne peut rien pour vous. C’est pour ça que la complicité, le feeling, le ping-pong, c’est infiniment important. C’est très difficile.

Vous savez pourquoi il n’y a pas de prix pour les comédies dans les César ? Parce que ceux qui savent faire sont beaucoup moins nombreux que ceux qui ne savent pas faire… et ceux qui ne savent pas faire, ne votent pas pour ce qu’ils ne savent pas faire ! »

Intitulé PLM « Rappeurs sensibles », le clip parodiant PNL (paraît que c’est connu chez les jeunes ?!) sera également diffusé mardi 4 octobre dans « La Folle Soirée » sur C8 (21h).

La Folle histoire de Max et Léon, en salles le 1er novembre 2016. Merci à Studio Canal et au Pathé Vaise.

Séverine Eberhardt.

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