Le Lightpainting est un mouvement photographique artistique qui n’a de limites que notre imagination. Subtil et fragile équation entre la photographie et l’art numérique sans retouche, les amoureux de cette pratique explorent avec patience les caprices de la lumière. Imprimer l’éphémère sur pellicule, c’est audacieux et magique.

Il faut dire que le Lightpainting trouve sa source dans le Street Art, puisant dans les différents horizons artistiques tels que le cinéma, l’architecture, la photographie, la danse et bien sûr les arts urbains. Chaque expérience est mystique : qui n’a pas rêvé de danser avec la lumière ?

Lors des Nuits Sonores 2014, j’avais déjà fait cette expérience sensorielle avec le photographe Tim Marsh lors d’une Smart Battle. Les sens s’affolent très vite lors de la performance : entrer dans un cube où règne le noir absolu, laisser le photographe régler son matériel, tenir la pose et la pause, se laisser surprendre par un unique flash final… et s’émerveiller de la composition finale. Puis avoir furieusement envie de recommencer !

Quand on aime le flou et la nuit comme moi, on s’amuse aussi avec son iPhone ! Si vous voulez jouer aux apprentis sorciers de la lumière, testez l’application Slow Shutter : le résultat est souvent bluffant avec un peu de chance.

Lors de la dernière édition du Marché de la Mode Vintage, j’ai rencontré l’équipe de Blacklight Lyon. Ils m’ont proposé une animation ludique et créative, pour me tirer le portrait façon Lightpainting dans leur studio obscur aka La Black Box.

Après 4 tentatives, le temps de se décrisper et faire connaissance avec Nico, j’ai pu visualiser ma photo et la recevoir version numérique 48h après. Je vous laisse juger du résultat.